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- Facturière IDEL : Fiche métier
Le métier de facturière médicale est encore méconnu, mais il est essentiel dans le quotidien des infirmiers libéraux (IDEL). La gestion administrative et la facturation des soins à domicile peuvent être chronophages et complexes, surtout avec les règles strictes imposées par la CPAM et les mutuelles santé. Pour éviter les erreurs, limiter les rejets de paiement et optimiser leur organisation, de plus en plus d’infirmières font appel à une facturière IDEL. Mais en quoi consiste exactement ce métier ? Vous êtes intéressée pour devenir facturière médicale, mais ne savez pas par où commencer? Ou vous êtes infirmières libérales et hésitez entre un logiciel infirmier et une facturière pour gérer votre administratif ? A2B Medical répond à toutes vos questions dans cet article et vous explique tout sur cette profession ! Sommaire : Qu'est-ce qu'une facturière médicale IDEL ? Comment devenir facturière pour une infirmière libérale ? Quelle formation pour devenir facturière ? Quel est le salaire d'une facturière médicale ? Comparatif : Facturière IDEL ou logiciel infirmier ? Qu'est-ce qu'une facturière médicale IDEL ? Une facturière IDEL est une professionnelle spécialisée dans la gestion administrative en santé, plus particulièrement dans la facturation des soins infirmiers . Elle intervient pour aider les infirmière libérales à gérer leurs dossiers patients, effectuer la télétransmission des actes médicaux et assurer le suivi des paiements. Un rôle clé pour les infirmiers libéraux : En tant qu’indépendante ou salariée, la facturière médicale travaille avec plusieurs IDEL ou pour un cabinet infirmier. Ses missions sont variées : Vérification des actes réalisés : elle s’assure que chaque soin est correctement codifié selon la cotation des actes infirmiers imposée par la CPAM . Facturation et télétransmission : elle utilise un logiciel de facturation médicale pour envoyer les feuilles de soins électroniques (FSE). Suivi des paiements et relances : elle contrôle les remboursements effectués par la Sécurité sociale et les mutuelles santé et intervient en cas de rejet de facturation. Optimisation des revenus des IDEL : elle conseille sur les bonnes pratiques de facturation pour éviter les pertes financières . Pourquoi externaliser la facturation ? La gestion administrative est un vrai défi pour les infirmières libérales . Entre les tournées de soins, la gestion des stocks et les urgences, elles ont peu de temps pour traiter la facturation. Externaliser cette tâche à une facturière médicale présente plusieurs avantages : ✔ Gain de temps : l’infirmier se libère des tâches administratives et se consacre aux soins. ✔ Moins d’erreurs : les cotation des actes infirmiers sont souvent complexes. Une facturière spécialisée limite les oublis et les erreurs. ✔ Meilleur suivi des paiements : elle évite les pertes de revenus dues aux rejets ou aux erreurs de transmission. En somme, la facturière IDEL est une alliée précieuse pour les infirmiers souhaitant optimiser la gestion de leur cabinet. Comment devenir facturière pour une infirmière libérale ? Ce métier, bien que technique, est accessible sans diplôme spécifique dès le niveau baccalauréat. Toutefois, être diplômé d’un BTS en secrétariat, gestion ou comptabilité peut être un vrai plus . Certaines compétences sont essentielles pour assurer une facturation des soins infirmiers efficace et conforme. Compétences nécessaires : Pour exercer en tant que facturière, il faut : Maîtriser la télétransmission médicale : savoir utiliser les logiciels de facturation médicale. Connaître la réglementation de la CPAM : comprendre les cotations des actes infirmiers et éviter les erreurs. Être rigoureuse et org anisée : la gestion des dossiers patients et des paiements nécessite une grande précision. Savoir communiquer : être à l’aise avec les IDEL, la CPAM et les mutuelles. Étapes pour se lancer : Se former (voir section suivante) Choisir son statut : salariée ou indépendante ? Créer son réseau : les forums facturière IDEL sont utiles pour trouver des clients. Se faire connaître : via les réseaux sociaux et les groupes d’infirmiers libéraux. Le marché de la facturation des soins infirmiers est en plein essor, car de plus en plus d’IDEL cherchent à externaliser leur gestion administrative. Quelle formation pour devenir facturière ? Pour exercer en tant que facturière IDEL, il est recommandé de suivre une formation facturière médicale. Plusieurs options existent. Formations disponibles : 📌 Formation en ligne : Accessible depuis chez soi Permet d’apprendre à son rythme Éligible au CPF dans certains cas 📌 Formation en présentiel : Souvent plus complète Pratique encadrée par des professionnels 📌 Formation en secrétariat médical : Plus générale, mais utile pour ceux qui souhaitent élargir leurs compétences. Les meilleures formations abordent l’utilisation des logiciels de facturation médicale, la conformité facturation CPAM, la gestion des rejets de facturation et le recouvrement des créances médicales. Quel est le salaire d'une facturière médicale ? Le salaire d’une facturière médicale dépend de plusieurs facteurs : Son statut (salariée ou à son compte) Son expérience Le nombre de clients qu’elle gère Salariée en cabinet médical : Une facturière IDEL salariée peut espérer un salaire compris entre 1 400 et 1900 € net par mois, selon l’ancienneté et la région. Facturière indépendante : En libéral, les tarifs sont variables : ✔ En moyenne, un infirmier libéral paie entre 200 et 400 € par mois pour externaliser sa facturation. ✔ Le salaire d’une facturière médicale indépendante est difficile à estimer, car cela dépend du nombre de clients et le nombre d’heures effectuées. Toutefois, la moyenne est souvent située autour des 2000 €. Il s’agit donc d’un métier offrant une bonne rémunération, avec une forte demande sur le marché. Comparatif : Facturière IDEL ou logiciel infirmier ? Les infirmiers libéraux ont deux options pour gérer leur facturation : externaliser auprès d’une facturière IDEL ou utiliser un logiciel de facturation médicale. Le tableau suivant compare les deux solutions : Critères Facturière IDEL Logiciel infirmier Coût Plus élevé Moins cher Gain de temps Elevé Moyen Gestion des erreurs Optimale Dépend de l'IDEL Accompagnement Oui Non Flexibilité Personnalisé Automatisé 👉 Si l’IDEL préfère déléguer et éviter toute erreur , la facturière IDEL est la meilleure option. 👉S’il est à l’aise avec les outils numériques et souhaite limiter les coûts , le logiciel de facturation médicale peut suffire. Le métier de facturière médicale indépendante est en plein essor. De nombreuses professions libérales de santé cherchent aujourd’hui des solutions pour gérer plus efficacement leur facturation des soins à domicile ou en cabinet. Que ce soit pour déléguer cette tâche à une facturière IDEL ou utiliser un logiciel de facturation médicale, l’essentiel est d’adopter une solution adaptée à son rythme et à son organisation. 👉 Retrouvez la formation de notre partenaire MysA & Co pour vous former au métier de facturière IDEL juste ici . 💡 Si vous êtes un professionnel de santé à la recherche de dispositifs médicaux pour vos soins, A2B Medical Shop propose tout le matériel médical nécessaire sur sa boutique de vente en ligne.
 - Normes des constantes vitales - paramètres vitaux du patient
Les constantes vitales, souvent appelées paramètres vitaux , sont les indicateurs de base qui traduisent le bon fonctionnement du corps humain. Elles reflètent l’état général d’un patient et permettent de détecter rapidement une anomalie ou une urgence médicale. Que ce soit à l’hôpital, en cabinet ou à domicile, leur surveillance régulière est indispensable. Ces mesures simples sont au cœur de la pratique infirmière et constituent un repère essentiel pour le diagnostic, le suivi et la prévention. Sommaire: Qu’est-ce que les constantes vitales ? Les principales constantes et leurs valeurs normales L’importance du suivi des constantes Qu’est-ce que les constantes vitales ? Les constantes vitales sont des mesures objectives et quantifiables de l’état physiologique d’un individu. Elles donnent des informations précieuses sur le fonctionnement du cœur, des poumons, du système circulatoire et de la température corporelle. Pour un professionnel de santé, leur observation régulière permet d’identifier rapidement toute variation anormale pouvant traduire une dégradation de l’état clinique. Les principales constantes mesurées sont : la fréquence cardiaque , la pression artérielle , la température corporelle , la fréquence respiratoire , la saturation en oxygène (SpO₂), la diurèse (quantité d’urine émise en 24h), et parfois l’ indice de masse corporelle (IMC) . Un tableau récapitulatif des normes des paramètres vitaux ou une fiche de surveillance est souvent utilisée par les soignants pour noter les valeurs et suivre leur évolution. Ces outils permettent de garder une trace claire et organisée de la situation du patient au fil du temps. Les principales constantes et leurs valeurs normales La fréquence cardiaque La fréquence cardiaque , ou pouls, indique le nombre de battements du cœur par minute. Elle renseigne sur l’activité du système cardiovasculaire et peut varier selon l’âge, l’état émotionnel ou l’activité physique. Nouveau-né : 120 à 140 bpm Enfant : 80 à 120 bpm Adulte : 60 à 80 bpm Personne âgée : 70 à 90 bpm Ces valeurs correspondent à la fréquence cardiaque au repos , en dehors de tout stress ou effort physique. Un rythme trop rapide (tachycardie) ou trop lent (bradycardie) doit être surveillé, surtout s’il s’accompagne d’autres symptômes comme des vertiges, une fatigue ou des palpitations. La pression artérielle La tension artérielle mesure la pression exercée par le sang sur les parois des artères. Elle est exprimée sous la forme “systolique/diastolique”, c’est-à-dire la pression au moment de la contraction du cœur et celle entre deux battements. Nouveau-né : 60 à 80 / 50 mmHg Adulte : 120 à 140 / 60 à 80 mmHg Personne âgée : 150 à 170 / 90 mmHg Une tension trop élevée (hypertension) augmente le risque d’accident cardiovasculaire, tandis qu’une tension trop basse (hypotension) peut provoquer des malaises ou des vertiges. La surveillance régulière de la tension, surtout chez les patients à risque, est donc essentielle. La température corporelle La température reflète l’équilibre entre la production et la perte de chaleur du corps. Elle est influencée par l’heure de la journée, l’âge, l’activité physique et même le cycle hormonal. Valeur normale : entre 36,3°C et 37,5°C Une fièvre (au-delà de 38°C) peut révéler une infection, tandis qu’une température inférieure à 35°C indique une hypothermie. Les situations extrêmes (au-dessus de 42°C ou en dessous de 29°C) représentent un risque vital. Le suivi régulier de la température reste donc un geste simple mais crucial, tant pour les soignants que pour les particuliers. La fréquence respiratoire La fréquence respiratoire correspond au nombre d’inspirations et d’expirations par minute. Elle est souvent le premier signe à se modifier en cas de problème respiratoire ou métabolique. Nouveau-né : 40 à 60 mouvements/min Enfant : 20 à 30 mouvements/min Adulte : 12 à 20 mouvements/min Personne âgée : 15 à 25 mouvements/min Une respiration trop rapide (polypnée) ou trop lente (bradypnée) doit toujours être interprétée dans le contexte clinique global du patient. La saturation en oxygène (SpO₂) La saturation en oxygène mesure la quantité d’oxygène transportée dans le sang. Valeurs normales : entre 95 % et 100 % Une baisse de la SpO₂ (en dessous de 94 %) peut révéler une hypoxie, souvent liée à une pathologie respiratoire ou cardiaque. L’utilisation d’un oxymètre de pouls permet de mesurer facilement ce paramètre, même à domicile. La diurèse La diurèse correspond à la quantité d’urine émise sur 24 heures. Elle reflète la fonction rénale et l’état d’hydratation. Normale : entre 800 ml et 2 L / jour chez l’adulte. On parle d’ oligurie si elle est inférieure à 500 ml/24h, et de polyurie si elle dépasse 3 litres/24h. Ce suivi est essentiel chez les patients hospitalisés ou présentant des pathologies rénales ou cardiaques. L’importance du suivi des constantes Surveiller les constantes vitales, c’est avant tout prévenir . Ces indicateurs simples permettent de repérer un déséquilibre avant même que des symptômes visibles apparaissent. Une fièvre soudaine, une tension anormale ou une variation de fréquence cardiaque peuvent être les premiers signes d’un problème sous-jacent. Pour les infirmiers , le relevé des constantes est un acte quotidien qui demande rigueur, précision et sens clinique. Pour les particuliers , mesurer régulièrement sa tension ou sa température permet de mieux connaître son corps et de consulter plus tôt en cas d’anomalie. Aujourd’hui, la technologie facilite cette surveillance : tensiomètres électroniques, thermomètres sans contact, oxymètres de pouls ou encore balances connectées offrent des mesures rapides et fiables, aussi bien pour les soignants que pour le grand public. A2B Medical accompagne les infirmières, professionnels de santé et particuliers en vendant des dispositifs médicaux et du matériel médical sur sa boutique en ligne.
 - Reconnaître la grippe et ses symptômes
Chaque année, avec l’arrivée des températures plus fraîches, la grippe saisonnière - aussi appelée influenza - refait surface. Virus redouté de l’hiver, elle touche aussi bien les enfants que les adultes et peut entraîner des arrêts de travail, hospitalisations et parfois même des décès ainsi que des complications chez les personnes les plus fragiles. Savoir reconnaître la grippe dès les premiers signes permet non seulement de mieux se soigner, mais aussi de protéger ses proches en évitant la propagation du virus. Sommaire: Pourquoi il est essentiel de savoir reconnaître la grippe Qu’est-ce que la grippe ? Les principaux symptômes de la grippe Différences entre grippe, rhume et Covid-19 Quand consulter un professionnel de santé ? Prévenir la grippe : gestes et habitudes à adopter Soulager les symptômes à la maison Conclusion : reconnaître, prévenir et agir rapidement Pourquoi il est essentiel de savoir reconnaître la grippe La grippe et le rhume partagent certains points communs : tous deux sont d’origine virale, se transmettent facilement et provoquent des symptômes respiratoires comme la toux, la congestion nasale ou la fatigue. Un rhume s’installe progressivement : d’abord un nez qui coule, puis un mal de gorge léger et un peu de toux. La grippe, elle, frappe sans prévenir : en quelques heures, fièvre, douleurs musculaires et fatigue intense s’abattent sur l’organisme. Cette distinction est essentielle, car la grippe peut entraîner des complications sérieuses - notamment des pneumonies ou des aggravations de maladies chroniques -, surtout chez les enfants, les personnes âgées ou les patients fragiles. Qu’est-ce que la grippe ? La grippe est une infection respiratoire aiguë causée par les virus influenza A et B. Ces virus mutent régulièrement, ce qui explique pourquoi une nouvelle épidémie se déclare presque chaque hiver.La transmission se fait principalement : par voie aérienne, via les gouttelettes projetées lorsqu’une personne infectée tousse, éternue ou parle ; par contact indirect, en touchant des surfaces contaminées avant de porter les mains au visage. Après exposition, la période d’incubation est courte : entre 1 et 4 jours. Les symptômes apparaissent soudainement et peuvent durer entre 5 et 10 jours, selon la gravité de l’infection, laissant une sensation d’épuisement plusieurs jours après la disparition des autres symptômes. Les principaux symptômes de la grippe Les symptômes de la grippe sont caractéristiques et souvent plus intenses que ceux d’un rhume. Parmi les plus fréquents : Fièvre élevée (souvent au-dessus de 38,5°C), accompagnée de frissons Fatigue intense, parfois invalidante, qui peut persister plusieurs jours après la guérison Douleurs musculaires et articulaires, particulièrement au dos, aux jambes et aux bras, typiques de la grippe Toux sèche et douloureuse, maux de gorge et parfois gêne respiratoire Céphalées importantes, perte d’appétit, sensation de malaise général. Chez les enfants, on observe parfois des troubles digestifs (nausées, vomissements).Chez les personnes âgées ou fragiles, la fièvre peut être plus modérée, mais la fatigue et la désorientation sont plus marquées. Différences entre grippe, rhume et Covid-19 Depuis la pandémie, distinguer une grippe d’une infection au Covid-19 est devenu un vrai défi. Les deux maladies provoquent fièvre, toux, fatigue et douleurs musculaires. Un test de diagnostic (test antigénique ou PCR) peut aider à confirmer la cause exacte, surtout en période d’épidémie croisée. Complications possibles: Si elle est souvent bénigne, la grippe peut évoluer vers des formes plus graves. Les pneumonies virales ou bactériennes sont les complications les plus redoutées. On peut également observer : des bronchites avec toux persistante, des sinusites ou otites, une aggravation de maladies chroniques existantes, ou, très rarement, un syndrome de Reye chez les enfants ayant pris de l’aspirine. Ces complications peuvent nécessiter une hospitalisation, surtout chez les populations fragiles. La prévention et la surveillance sont donc primordiales. Quand consulter un professionnel de santé ? Dans la majorité des cas, la grippe se soigne à la maison, avec du repos et des soins symptomatiques. Cependant, une consultation médicale est nécessaire dans les situations suivantes : si la fièvre dépasse 39°C depuis plus de 3 jours, si la toux devient très forte ou s’accompagne de difficultés respiratoires, si l’état général se dégrade rapidement, ou si la personne concernée fait partie d’un groupe à risque : personnes âgées de plus de 65 ans, femmes enceintes, personnes atteintes de maladies chroniques (diabète, asthme, insuffisance cardiaque ou respiratoire), nourrissons et jeunes enfants. Chez ces patients, une prise en charge précoce permet de prévenir les complications comme la bronchite ou la pneumonie. Prévenir la grippe : gestes et habitudes à adopter La prévention reste la meilleure arme contre la grippe. Quelques gestes simples permettent de réduire les risques de contamination : Se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon ou une solution hydroalcoolique ; Aérer les pièces plusieurs fois par jour, surtout en hiver ; Utiliser un mouchoir à usage unique et le jeter immédiatement après utilisation ; Porter un masque en cas de symptômes, notamment dans les lieux clos ; Éviter les contacts rapprochés avec les personnes fragiles ; Et bien sûr, se faire vacciner chaque année, surtout pour les populations à risque. Le vaccin ne protège pas à 100 %, mais il réduit considérablement la gravité des symptômes et la durée de la maladie. Soulager les symptômes à la maison En l’absence de traitement antiviral spécifique (sauf prescription médicale particulière), la grippe se traite surtout par des mesures de confort : Repos absolu : le corps a besoin d’énergie pour combattre le virus ; Hydratation : boire beaucoup d’eau, de bouillons ou de tisanes pour compenser la fièvre ; Alimentation légère : privilégier les soupes, fruits riches en vitamine C, et éviter les plats lourds ; Maintenir une bonne hygiène pour éviter les surinfections bactériennes. Quelques produits utiles pour accompagner la convalescence : Solutions hydroalcooliques pour se désinfecter les mains en dehors du domicile ; Lingettes et sprays désinfectants pour nettoyer les surfaces souvent touchées (poignées, téléphones, plans de travail) ; Thermomètres fiables pour surveiller la fièvre et son évolution ; Sérums physiologiques ou sprays nasaux pour dégager les voies respiratoires ; Compresses jetables pour l’hygiène du nez et du visage. Ces produits ne remplacent pas un traitement médical, mais ils contribuent à limiter la propagation du virus et favorisent un rétablissement plus confortable. Conclusion : reconnaître, prévenir et agir rapidement La grippe n’est pas une maladie anodine. Si elle guérit dans la majorité des cas sans complication, elle peut être éprouvante et dangereuse pour les plus fragiles. Apprendre à reconnaître ses symptômes, à bien se protéger et à adopter les bons gestes est essentiel pour traverser la saison hivernale sereinement. En combinant information, prévention et hygiène quotidienne, chacun peut agir efficacement pour sa santé et celle de son entourage. Pour accompagner vos gestes de prévention, découvrez notre gamme de produits d’hygiène, désinfectants et solutions de soin, spécialement sélectionnés pour la saison hivernale.
 - Les Journées des Infirmiers 2025
Chaque année, les Journées des Infirmiers rassemblent des milliers de visiteurs et professionnels de santé autour de conférences, d’ateliers pratiques et de rencontres enrichissantes. Étudiants, infirmiers salariés ou libéraux : chacun y trouve de nouvelles idées, des solutions concrètes et une bonne dose d’inspiration. En 2025, l’événement s’annonce plus riche que jamais, avec un programme qui met à l’honneur les enjeux actuels de la profession et un tour de France dans plusieurs grandes villes. 📍 Les dates à retenir Rennes – 2 & 3 octobre (Université de Rennes) Lille – 14 & 15 octobre (Faculté de Médecine – Pôle Recherche) Paris – 28 & 29 octobre (UFR de Médecine – Site Villemin) Bordeaux – 25 & 26 novembre ( Château Descas) De quoi permettre à chacun de participer près de chez soi ! 🎯 Un programme qui répond aux défis de demain Les Journées des Infirmiers 2025 s’articulent autour de quatre grands axes : Le numérique en santé , pour comprendre et maîtriser les outils qui transforment la pratique au quotidien. Les différents soins , cœur du métier infirmier, avec un partage de savoir-faire et d’expériences. Les spécialités (IPA, IBODE, IADE…) pour mieux appréhender les évolutions de carrière. Le bien-être des soignants , car prendre soin de soi, c’est aussi prendre soin des autres. 👥 Un événement pensé pour tous les profils Étudiants : découvrez la diversité du métier et échangez avec des professionnels passionnés. Libéraux : explorez les innovations du secteur, partagez vos expériences et repartez avec des outils concrets. Salariés : enrichissez vos compétences, rencontrez des recruteurs et valorisez votre parcours. 🔗 Comment participer ? 👉 Les inscriptions se font directement sur le site officiel : journeesdesinfirmiers.fr Que vous soyez en début de parcours ou déjà expérimenté, les Journées des Infirmiers 2025 sont l’occasion idéale pour apprendre, échanger et faire évoluer votre pratique professionnelle. Vous êtes professionnel de santé, et avez besoin de matériel médical ? Rendez vous sur notre site : https://www.a2bmedical-shop.fr/
 - La prise en charge des ulcères par les infirmières à domicile
Vous êtes infirmière libérale et vous suivez régulièrement des patients porteurs d’ulcères ? Vous savez alors que ces plaies chroniques ne se limitent pas à un simple pansement. Entre douleurs, contraintes de compression et suivi au long cours, la prise en charge des ulcères demande autant de technique que de patience. Dans cet article, on décortique ensemble les bonnes pratiques, le cadre légal et les astuces du quotidien pour optimiser vos soins et actes infirmiers. Sommaire : Qu’est-ce qu’un ulcère ? Diagnostic & bilan initial : ce que l’infirmière libérale peut faire Traitements locaux & généraux à domicile Le cadre légal & la facturation (NGAP, actes, prescription) Éducation du patient & prévention des récidives Qu’est-ce qu’un ulcère ? Quand on parle d’ulcère, on pense tout de suite à une plaie qui “traîne” et qui refuse de cicatriser. C’est exactement ça : une perte de substance cutanée qui s’installe dans le temps et qui devient vite un casse-tête pour les soignants comme pour les patients. L’ulcère le plus courant reste le veineux, conséquence directe d’un mauvais retour sanguin dans les jambes. Mais il existe aussi des ulcères artériels, souvent très douloureux, des ulcères mixtes où les deux mécanismes se combinent, et bien sûr les fameux ulcères du pied diabétique, redoutés pour leur risque de complications. Les causes sont rarement isolées : âge avancé, immobilité, obésité, diabète, tabagisme… Bref, tout ce qui fragilise la circulation ou la peau peut y contribuer. Pour les infirmières libérales, comprendre ce qui se cache derrière “l’ulcère” est essentiel. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de mettre un pansement : la douleur, la qualité de vie du patient, le risque d’infection et parfois même l’avenir de son autonomie sont en jeu. Diagnostic & bilan initial : ce que l’infirmière libérale peut faire Examen clinique : observation de la plaie (taille, profondeur, exsudat, état des berges, tissu de nécrose/fibrine, signes inflammatoires), recherche de douleur, évaluation de la peau péri-lésionnelle. Mesure de l’IPS (Index de Pression Systolique) : utile pour différencier ulcère veineux, mixte, artériel. Par exemple, IPS < 0,9, voire < 0,7, orientera vers une composante artérielle. Bilan vasculaire : si AOMI suspectée, échographie Doppler (ou renvoi vers spécialiste) pour évaluer flux artériel/veineux. Facteurs associés à corriger : diabète, nutrition, tabac, mobilité, hydratation … Évaluation de la douleur : elle est souvent sous-estimée, mais fondamentale, tant pour le confort du patient que pour la cicatrisation. Traitements locaux & généraux à domicile Soins locaux Nettoyage de la plaie : sérum physiologique , solutions adaptées ; éviction des produits agressifs si non nécessaires. Détersion : élimination de tissu mort/fibrine, selon recommandations. Pansement adapté au stade : pansement humide, hydrocolloïde, alginate, silver dressings, mousse selon exsudat, etc. Choisir un pansement qui protège, absorbe l’exsudat, favorise la cicatrisation, protège les berges. Traitement général Contrôle des comorbidités (glycémie, nutrition, statut vasculaire, infections). Antibiothérapie seulement en cas de surinfection documentée, pas en colonisation. Mobilisation, surélévation des membres, gestion de l’œdème. Compression Pour ulcères veineux ou mixtes : bandes multicouches, bas élastiques, contention adaptée. Attention : si composante artérielle sévère (IPS bas), compression forte contre-indiquée, usage prudent, compression légère ou bandage rigide selon tolérance. Traitement de plaies complexes Les pansements “lourds et complexes” selon NGAP : ulcères étendus (> 60 cm²), ou avec greffe, ou exigences de soins aseptiques, irrigation, méchage… Traitement par pression négative (TPN) : dans certains cas après échec du traitement classique, selon recommandations de la HAS et modalités de prescription. Le cadre légal & la facturation (NGAP, actes, prescription) Prescription médicale : le traitement des ulcères doit être prescrit, ou du moins encadré, par un médecin. L’infirmière agit dans le cadre de sa compétence, mais ne peut pas décider d’une prise en charge totalement autonome en dehors d’une prescription ou d’une série d’actes prescrite. Prescription infirmière des dispositifs médicaux : il existe des situations où l’infirmière libérale peut prescrire des dispositifs médicaux pour le pansement (dans le cadre d’une prescription médicale initiale, pendant une série d’actes), à condition de respecter le cadre réglementaire, d’informer le médecin traitant, de rester dans ses compétences. NGAP – Pansements lourds et complexes : Article 3 du chapitre I, soins courants. Liste des pansements considérés comme lourds ou complexes : ulcère étendu ou greffe > 60 cm², méchage, irrigation, etc. Depuis l’avenant 6 (entrée en vigueur 2020 pour certaines évolutions) : ajout de l’acte “pansement d’ulcère ou greffe cutanée avec compression” côté AMI 5,1 avec MCI (majoration de coordination infirmière) Analgésie topique préalable : cotation AMI 1.1 (maximum 8 séances par épisode de cicatrisation). Cotation standard selon taille, complexité, présence de compression etc. Par exemple : pansement simple / courant AMI 2, pansement lourd AMI 4 ou 5,1 selon critères. Déplacements, majorations : frais de déplacement, majoration de coordination infirmière (MCI), majoration actes uniques (MAU) selon les circonstances. Jetez un oeil à notre article : " les meilleures applis pour infirmiers en libéral ". Éducation du patient & prévention des récidives Éduquer sur les soins d’hygiène, la protection de la peau environnante, les micro-traumatismes, la posture, la surélévation, le port de chaussures adaptées. Sensibiliser à l’importance de la compression, si indiquée, et à la tolérance : comment la gérer au quotidien. Suivi régulier : mesurer l’évolution, vérifier que le pansement fonctionne, que le patient suit le protocole, que la douleur est maîtrisée. Prévention des facteurs de risque : arrêt du tabac, contrôle du diabète, perte de poids si nécessaire, alimentation de qualité. Prendre en charge un ulcère à domicile, c’est bien plus qu’un pansement. C’est accompagner un patient dans son quotidien, soulager sa douleur, et surtout lui redonner de l’autonomie. Chaque geste compte, chaque choix de matériel aussi. Et parce qu’on sait qu’un bon soin passe par de bons outils, A2B Medical accompagne les IDEL et les professionnels de santé libéraux avec une sélection de dispositifs médicaux fiables et adaptés, disponibles directement sur son site e-commerce, ici .
 - Infection urinaire et cystite estivale : comment les éviter ?
Cystite, infection urinaire, douleur en urinant ou envie pressante ? L’été est une période à risque pour ces désagréments fréquents chez la femme. La chaleur, les maillots humides, la déshydratation ou encore les rapports sexuels pendant les vacances augmentent les probabilités d’ infections urinaires . Si elles ne sont pas traitées à temps, elles peuvent s’aggraver. Heureusement, des réflexes simples permettent de prévenir leur apparition. Dans cet article, découvrez les causes principales, les symptômes à surveiller, les traitements accessibles en pharmacie et les moyens naturels de les éviter. Un guide indispensable pour un été sans gêne intime ! Sommaire : Pourquoi les infections urinaires sont plus fréquentes en été ? Prévention : 5 gestes simples à adopter tout l’été pour éviter les infections Les symptômes d’une infection urinaire : comment les reconnaître ? Que faire si une infection urinaire semble débuter ? FAQ des infections urinaires ☀️ Pourquoi les infections urinaires sont plus fréquentes en été ? L’environnement estival favorise certains comportements à risque : 1. La chaleur favorise la déshydratation La chaleur estivale pousse notre corps à transpirer davantage. Si on ne boit pas suffisamment, les urines deviennent plus concentrées, ce qui irrite la vessie et crée un environnement propice à la prolifération bactérienne. 2. Les baignades prolongées Mer, piscine, lac… rester trop longtemps en maillot de bain humide entretient la macération et crée un terrain favorable aux bactéries, qui adorent les environnements chauds et humides, en particulier autour de la zone intime. 3. Les rapports sexuels en vacances Les vacances sont souvent synonymes de détente… et de rapprochements. Or, les rapports sexuels sont un facteur connu de cystites, notamment si certaines précautions d’hygiène ne sont pas respectées. 4. Moins de mictions On se retient plus longtemps, notamment en voyage ou à la plage. 🛡️5 gestes simples à adopter 💧 Boire suffisamment d’eau Buvez au moins 1,5 à 2 litres d’eau par jour pour favoriser un bon débit urinaire et "nettoyer" naturellement la vessie. Une urine claire est un bon signe d’hydratation. 👙 Changer de maillot de bain mouillé Évitez de rester trop longtemps en maillot mouillé. Prévoyez un change sec, surtout après la baignade. Cela limite la macération et le développement des bactéries. Pour les garçons, éviter de garder votre caleçon en dessous de votre maillot. 🚽 Uriner régulièrement et après les rapports N’attendez pas d’avoir trop envie d’uriner. Cela permet d’éliminer les bactéries qui pourraient remonter dans la vessie. Et surtout : pensez à aller aux toilettes après chaque rapport sexuel. 🧼 Adopter une bonne hygiène intime Une toilette douce, sans savon agressif ni douches vaginales, suffit. Lavez-vous de l’avant vers l’arrière pour éviter la migration de bactéries intestinales vers l’urètre. 👖 Porter des vêtements adaptés Préférez les sous-vêtements en coton, qui laissent respirer la peau, et évitez les vêtements trop serrés ou synthétiques qui retiennent la chaleur et l’humidité. Certaines femmes sujettes aux infections urinaires utilisent également, en prévention, des compléments naturels comme la canneberge , le D-mannose ou des probiotiques spécifiques à la flore intime . Parlez-en à votre professionnel de santé. 🔍Reconnaître les symptômes d’une cystite L’infection urinaire, ou cystite, se manifeste par des signes typiques : Une envie fréquente d’uriner, parfois sans y parvenir, ou avec très peu d’urine Douleurs urinaires : brûlures en urinant, ou gêne intime Des douleurs dans le bas ventre Une urine trouble ou malodorant Parfois, une légère fièvre ou une fatigue inhabituelle 🧪Que faire en cas d'infection urinaire Pas de panique, mais il ne faut pas non plus laisser traîner. Voici les étapes à suivre : 1. Consulter son pharmacien sans passer par le médecin : c’est possible dans certains cas Si vous êtes une femme âgée de 16 à 65 ans, non enceinte, et que vous présentez depuis peu des symptômes urinaires tels que des brûlures à la miction ou un besoin fréquent et pressant d’uriner, sans signes de gravité (pas de fièvre, ni de pathologie chronique connue), vous pouvez vous adresser directement à votre pharmacien d’officine. Ce dernier pourra vous proposer un dépistage rapide par bandelette urinaire : Si le test est positif (présence de leucocytes et nitrites dans les urines), cela confirme une infection urinaire. Le pharmacien peut alors délivrer, sans ordonnance, un traitement antibiotique approprié : Fosfomycine trométamol (dose unique par voie orale), Ou, en cas d’allergie, pivmécillinam (cure de 3 jours). Il vous remettra un document attestant la délivrance du médicament, vous donnera des conseils pour prévenir les récidives, et vous recommandera de consulter votre médecin si des signes d’aggravation apparaissent (fièvre, altération de l’état général, sang dans les urines). Si le test est négatif, l’infection urinaire est écartée. Cela permet d’éviter un traitement antibiotique inutile. Dans tous les cas, le pharmacien transmet les résultats du test, ainsi que toute alerte éventuelle, à votre médecin traitant. Pour plus de précisions, consultez notre précèdent article : " Infections urinaires : dépistage sans ordonnance en pharmacie" . Si vous ne remplissez pas ces conditions, consultez rapidement un médecin. En téléconsultation ou en cabinet, il pourra vous prescrire une ordonnance conditionnelle sur laquelle figure la prescription d'antibiotiques avec la mention « si BU (bandelette urinaire) positive ». Pour des analyses plus poussées, un examen cytobactériologique des urines (ECBU) à réaliser en laboratoire, peut aussi être effectué. 👉 Les laboratoires d’analyses médicales vous fourniront généralement un flacon stérile sur place, où vous pouvez vous en procurez sur notre site. 2. Suivre un traitement adapté Si l’infection est confirmée, un traitement antibiotique ciblé vous sera prescrit. Il est important de le suivre jusqu’au bout, même si les symptômes disparaissent rapidement. 3. Prévenir les récidives Après une première infection, pensez à revoir certaines habitudes : boire davantage d’eau, uriner après les rapports, privilégier une bonne hygiène intime, etc. Si les infections sont fréquentes, un suivi médical à long terme pourra être envisagé. FAQ des infections urinaires ❓ Est-ce que la chaleur peut provoquer une infection urinaire ? Indirectement, oui : en été, la déshydratation est plus fréquente, ce qui réduit la fréquence des mictions et favorise la prolifération bactérienne dans la vessie. ❓ Qu'est-ce qui déclenche une infection urinaire ? Principalement la présence de bactéries intestinales ( E. coli ) dans l’urètre, souvent liée à une hygiène inadéquate, des rapports sexuels, ou une faible hydratation. ❓ Est-ce que le chaud peut soulager la cystite ? Oui, appliquer une bouillotte sur le bas-ventre peut atténuer les douleurs en relaxant les muscles et en réduisant les spasmes vésicaux. Mais cela ne soigne pas. ❓ Qu'est-ce qu'une fausse cystite ? Ce sont des symptômes similaires à une cystite (brûlures, envies fréquentes) sans infection bactérienne détectée. Causes possibles : irritation, troubles gynécologiques ou douleurs pelviennes chroniques. ❓ Comment soigner une infection urinaire en 10 minutes ? Il n’existe pas de traitement efficace en 10 minutes. Dès les premiers symptômes, il faut consulter : un antibiotique prescrit peut soulager rapidement, parfois en quelques heures. ❓ Les toilettes peuvent-elles transmettre une infection urinaire ? Non, les infections urinaires ne sont pas contagieuses. Les bactéries viennent de la flore intestinale, pas des sièges de toilettes. ❓ Combien de temps dure une infection urinaire sans traitement ? Elle peut durer plusieurs jours, voire s’aggraver en atteignant les reins. Sans traitement, le risque de complications est réel. ❓ Comment éviter une infection urinaire après l'amour ? Uriner juste après le rapport, bien s’hydrater, et adopter une hygiène intime douce mais régulière aident à limiter le risque. ❓ Quelle position pour éviter une infection urinaire ? Aucune position spécifique n’empêche les infections, mais les rapports sans lubrification ou trop prolongés peuvent favoriser l’irritation et l’entrée des bactéries. ❓ Comment prévenir naturellement une infection urinaire ? Boire au moins 1,5 L d’eau par jour, uriner régulièrement, éviter les vêtements trop serrés et consommer du cranberry ou D-mannose peuvent aider. Notre sélection de produits utiles pour l’hygiène intime et les analyses urinaires est disponible sur notre boutique en ligne : lingettes, flacons stériles pour l’ECBU, et bandelettes urinaires :
 - Canicule et personnes âgées : conseils lors de grosses chaleurs
Chaque été, les températures grimpent… et avec elles, les risques liés aux fortes chaleurs , notamment pour nos aînés. En période de canicule , leur organisme peine à réguler sa température, ce qui peut entraîner des complications graves si rien n’est mis en place pour les protéger. Dans cet article, on vous donne des conseils simples et concrets pour prévenir les effets de la chaleur sur les personnes âgées, reconnaître les signaux d’alerte et rester serein, même quand le thermomètre s’envole. Sommaire : Canicule : définition et dangers Reconnaître un coup de chaleur Prévention canicule : 7 conseils pour les personnes âgées Le plan canicule : une aide à connaître ☀️ Canicule : définition et dangers spécifiques pour les seniors Avant tout, rappelons la définition de la canicule : on parle de canicule lorsqu’il fait très chaud le jour ET la nuit , pendant au moins 3 jours consécutifs, sans baisse significative de température. Concrètement, cela peut correspondre à plus de 35°C en journée et plus de 21°C la nuit , selon les régions. Pour une personne âgée, ces grosses chaleurs sont particulièrement éprouvantes : La sensation de soif diminue avec l’âge Le corps transpire moins → la température interne grimpe Certains médicaments accentuent la déshydratation Le système cardiovasculaire est plus sollicité C’est pourquoi les effets de la chaleur peuvent être dangereux : fatigue extrême, vertiges, nausées, coup de chaleur , voire perte de connaissance. 🧠 Reconnaître un coup de chaleur chez une personne âgée Un coup de chaleur est une urgence médicale. Il survient lorsque le corps n’arrive plus à se refroidir. Voici les symptômes à surveiller de près : Température corporelle élevée (souvent > 39°C) Fièvre chez la personne âgée inhabituelle Maux de tête, nausées, vomissements Peau chaude, rouge et sèche (pas de sueur) Confusion, troubles du comportement Somnolence excessive, voire perte de conscience 👉 Si vous observez un ou plusieurs de ces symptômes de coup de chaleur , appelez immédiatement les secours (15). 💧 Prévention canicule : 7 conseils pour les personnes âgées Voici les gestes simples à adopter (et à rappeler régulièrement) pendant un épisode de chaleur canicule : 1. Hydrater régulièrement Même sans soif ! Proposer de l’eau fraîche, des infusions froides, des bouillons légers. Privilégiez une température idéale de boisson : ni glacée, ni tiède. 2. Maintenir le logement au frais Fermez volets et rideaux en journée, ouvrez en soirée. Un ventilateur peut aider, mais l’idéal reste la pièce la plus fraîche de la maison. 3. Éviter les sorties aux heures chaudes Entre 11h et 17h, mieux vaut rester à l’intérieur. Pour toute sortie, chapeau, lunettes et vêtements amples sont indispensables. 4. Adapter l’alimentation Favoriser les fruits, légumes, soupes froides, compotes… tout ce qui hydrate et se digère facilement. 5. Surveiller la température corporelle Une température élevée ou une fièvre inexpliquée chez une personne âgée peut être le signe que le corps ne parvient plus à réguler la chaleur. 6. Prévoir des douches ou brumisations Un simple gant d’eau fraîche peut suffire à soulager la sensation d’étouffement. 7. Maintenir le lien Un appel par jour, une visite quand c’est possible : la prévention de la canicule, c’est aussi de ne pas laisser les personnes âgées isolées. 📋 Le plan canicule : une aide à connaître Chaque été, les autorités activent un plan canicule personnes âgées , qui prévoit : Des registres d’appel en mairie pour les personnes vulnérables Des alertes canicule et des recommandations officielles Une coordination entre services de santé, aides à domicile et familles 👉 Si vous avez un proche âgé, pensez à l’inscrire à ce registre , disponible en mairie. 💬 Ce qu’il faut retenir Les conseils canicule pour les personnes âgées reposent sur trois piliers : hydratation, fraîcheur et vigilance . Chaque geste compte, et un simple rappel ou une visite peut faire la différence. Prendre soin des séniors, c’est parfois aussi simple que de leur tendre un verre d’eau, et de leur tenir la main. Découvrez notre sélection de produits pour rester au frais cet été :
 - Comment désinfecter une plaie chez un bébé en toute sécurité ?
Une petite chute, un genou écorché, une égratignure sur le front… Les bobos font (déjà) partie du quotidien de bébé. Pour un parent, il n’est jamais simple de voir son enfant blessé, même légèrement. Heureusement, avec les bons gestes et les bons produits, désinfecter une plaie chez un bébé devient un réflexe simple, sûr et efficace. Dans cet article, on vous explique comment soigner une petite blessure en douceur, sans douleur ni panique – tout en respectant la peau sensible de votre tout-petit. Sommaire : Faut-il toujours désinfecter une plaie chez un bébé ? Étapes simples pour désinfecter une plaie sans piquer Quels produits utiliser pour désinfecter bébé ? Peut-on utiliser la biseptine sur un bébé ? Faut-il laisser la plaie à l’air libre ? Préparer une trousse de secours spéciale bébé 👶 Faut-il toujours désinfecter une plaie chez un bébé ? La réponse est presque toujours oui – même une petite égratignure peut laisser entrer des microbes. La peau des nourrissons est fine et fragile, et le système immunitaire encore immature. Toutefois, pas de panique : dans la majorité des cas, une désinfection douce à domicile suffit. Ce qu’il faut éviter absolument ? Laisser une plaie souillée sans nettoyage, ou au contraire, utiliser un produit inadapté qui pourrait irriter la peau. 🧼 Étapes simples pour désinfecter une plaie sans piquer Voici les bons réflexes à adopter : Lavez-vous les mains. On ne désinfecte pas une plaie avec des doigts sales ! Nettoyez la plaie à l’eau claire et tiède , éventuellement avec un savon doux sans parfum . Tamisez la lumière ou rassurez bébé pour éviter les mouvements brusques. Appliquez un antiseptique bébé adapté , idéalement sans alcool et incolore , pour ne pas masquer l’évolution de la plaie. Séchez doucement, sans frotter. Protégez avec un pansement spécial bébé , respirant et hypoallergénique si nécessaire. 🌱 Quels produits utiliser pour désinfecter bébé ? Le choix du désinfectant pour bébé est crucial. On évite : l’alcool médical (ça pique + irritant), les antiseptiques colorés (éosine, mercurochrome), qui masquent l’état de la peau. 👉 Préférez : Des lingettes antiseptiques sans alcool , pratiques en sortie, Des solutions naturelles (ex. : sérum physiologique pour rincer, eau thermale) pour les petits bobos superficiels. ⚠️ Vérifiez toujours l’indication « peut être utilisé chez le nourrisson » sur l’emballage. 💡 Peut-on utiliser la biseptine sur un bébé ? C’est une question fréquente. La biseptine (solution à base de chlorhexidine et alcool benzylique) n’est pas systématiquement recommandée chez le nourrisson sans avis médical. Préférez une solution formulée spécifiquement pour les bébés , comme celles utilisées à la maternité. 🩹 Faut-il laisser la plaie à l’air libre ? Pas toujours ! Si la plaie est à un endroit exposé aux frottements (genou, coude), mieux vaut protéger avec un pansement adapté . Sinon, laisser respirer peut favoriser une cicatrisation rapide . Évitez les pansements trop épais ou occlusifs, surtout en été. 🧳 Préparer une trousse de secours spéciale bébé Pour partir en week-end ou simplement pour les petits accidents du quotidien, voici ce que votre trousse de premiers secours bébé devrait contenir : Un spray antiseptique doux Lingettes désinfectantes Sérum physiologique Pansements bébé hypoallergéniques Compresses stériles Une crème cicatrisante Un thermomètre Et… un doudou pour se consoler ❤️ ✅ Ce qu’il faut retenir Désinfecter une plaie chez un bébé, c’est important , mais sans panique ni excès. Utilisez un produit doux, sans alcool , et suivez une routine simple. Évitez les désinfectants colorés ou trop agressifs. Pour toute blessure plus profonde, suintante, ou si bébé a de la fièvre → consultez un médecin . Un simple bobo chez bébé peut être l’occasion d’apprendre les bons gestes santé dès le plus jeune âge… pour lui comme pour vous ! Avec les bons réflexes et le bon matériel, vous serez prêt·e à affronter tous les petits accidents du quotidien. A2B Medical accompagne les parents et les professionnels de santé pour l'achat de produits d'hygiène et dispositifs médicaux sur sa boutique ne ligne :
 - Remplaçant infirmier libéral : le guide pratique
Vous êtes infirmière et rêvez de liberté dans votre pratique ? Le remplacement en libéral est peut-être la solution idéale pour vous ! Flexible, enrichissant et formateur, il séduit de plus en plus de professionnels de santé. Mais avant de vous lancer, il y a des règles à connaître et des étapes à respecter. Voici tout ce que vous devez savoir pour vous lancer sereinement et efficacement dans cette aventure d'infirmier libéral remplaçant ! Sommaire : Pourquoi choisir le remplacement en libéral ? Les conditions pour devenir remplaçant libéral Les démarches administratives Le contrat de remplacement Facturation, rétrocession et organisation La clause de non-concurrence Avantages du remplacement libéral… et points de vigilance Pourquoi choisir le remplacement en libéral ? Vous êtes IDE et souhaitez tester le libéral sans vous engager tout de suite dans une installation ? Le remplacement est sans doute la meilleure porte d’entrée. Il permet d’intervenir ponctuellement auprès d’un ou plusieurs infirmiers installés, le plus souvent pour des congés, des formations ou un arrêt de travail. C’est un système gagnant-gagnant : le titulaire assure la continuité des soins à sa patientèle, pendant que vous, remplaçant, développez vos compétences, votre réseau et votre indépendance professionnelle. C’est aussi un excellent moyen de valider ou non votre appétence pour le mode d’exercice libéral avant de franchir le pas de l’installation. Les conditions pour devenir remplaçant infirmier libéral Avant de commencer, quelques critères doivent être remplis. Il faut être titulaire du Diplôme d’État d’infirmier, inscrit au tableau de l’Ordre national des infirmiers, et justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 2 400 heures (soit environ 18 mois) sur les six dernières années. Ensuite, il est nécessaire d’obtenir une autorisation de remplacement délivrée par le Conseil départemental de l’Ordre. Celle-ci est valable un an, renouvelable, et constitue un passage obligé avant d’exercer dans ce cadre. Les démarches administratives Une fois cette autorisation en poche, place aux formalités ! Le remplaçant, bien qu’intervenant dans la structure d’un autre professionnel, exerce en son nom propre , avec sa propre responsabilité. Il doit donc : Créer son entreprise (souvent sous forme d’entreprise individuelle ou micro-entreprise) S’immatriculer auprès de l’URSSAF dans les 8 jours précédant le début d’activité S’affilier à la CARPIMKO pour la retraite et à une caisse d’Assurance Maladie (CPAM) Souscrire une assurance en responsabilité civile professionnelle Signaler chaque remplacement au Conseil de l’Ordre Un conseil : prenez le temps de bien vous faire accompagner (comptables spécialisés, syndicats ou plateformes de mise en relation) pour ne rien oublier. Le contrat de remplacement Dès que le remplacement dure plus de 24 heures ou qu’il se répète, un contrat écrit est obligatoire . Ce contrat est à envoyer au Conseil départemental de l’Ordre des infirmiers et doit détailler : L’identité des deux parties La durée et le lieu du remplacement Le motif (congé, maladie, etc.) Les modalités de rémunération et de rétrocession Éventuellement, une clause de non-concurrence (on y revient plus bas) Ce document protège les deux parties et sert de base en cas de litige. Il est donc essentiel de ne pas le négliger. Facturation, rétrocession et organisation Le remplaçant utilise les outils du titulaire : carte CPS, feuilles de soins, logiciel. C’est le titulaire qui facture les soins à la CPAM. Le remplaçant est ensuite payé par rétrocession d’honoraires, selon le pourcentage prévu au contrat (généralement entre 85 % et 95 % du chiffre d’affaires généré). Il est essentiel de s’entendre en amont sur la répartition des frais (carburant, matériel, téléphone...) pour éviter les malentendus. La communication est ici la clé d’une collaboration fluide. La clause de non-concurrence Dans certains cas, le contrat de remplacement peut inclure une clause de non-concurrence , valable jusqu’à deux ans après la fin du remplacement, interdisant au remplaçant de s’installer à proximité. Elle doit être justifiée, proportionnée (en général dans un rayon de 3 à 6 km) et surtout clairement mentionnée dans le contrat. Ce point est particulièrement important si vous envisagez de vous installer par la suite dans le même secteur. Mieux vaut en discuter dès le début pour éviter les frustrations et garder une bonne relation professionnelle. Avantages du remplacement libéral… et points de vigilance Le statut de remplaçant libéral offre une grande souplesse : vous choisissez quand et où vous travaillez, vous diversifiez vos expériences, vous développez votre réseau. C’est aussi un excellent tremplin pour maîtriser la gestion, la relation avec les patients à domicile, ou encore la coordination avec d’autres professionnels de santé. Mais attention, il y a aussi quelques limites à avoir en tête . L’activité peut être instable, notamment au début, et demande une certaine polyvalence. Vous êtes également responsable de votre organisation, de votre couverture sociale et de votre facturation. Cela implique rigueur et autonomie. A2B Medical accompagne les infirmiers et infirmières libérales en vendant sur sa boutique en ligne tout le matériel médical nécessaire pour réaliser les soins infirmiers :
 - Aiguilles hypodermiques : tailles et code couleur
Qu'est-ce qu'une aiguille hypodermique ? Une aiguille hypodermique, généralement utilisée avec une seringue , est une aiguille creuse en acier inoxydable munie d'une extrémité pointue facilitant la pénétration des tissus. Elle est utilisée pour injecter des substances dans l'organisme, favorisant ainsi la diffusion de solutions médicamenteuses à travers la paroi interne de la peau. Outre les injections, elle peut être employée pour prélever des liquides corporels tels que le sang ou les ponctions, et sa longueur la rend polyvalente pour diverses procédures. Afin d’éviter tout risque de contamination, les aiguilles hypodermiques sont à usage unique et doivent être jetées dans des dispositifs prévus à cet effet comme les collecteurs d’aiguilles DASRI . La norme NF EN ISO 6009 définit un code couleur visant à identifier les aiguilles hypodermiques jetables. Chaque teinte de couleur est associée à une gauge (allant de 18G à 30G) ainsi qu'à un diamètre spécifique. Pour faciliter votre sélection de l'aiguille la mieux adaptée à votre pratique médicale, vous trouverez ci-dessous un tableau récapitulatif : A2B Medical vous accompagne et propose un large choix d’aiguilles hypodermiques de tailles différentes, ainsi que tout le matériel médical nécessaire pour réaliser vos soins.
 - Les différents masques de protection : FFP2, IIR, KN95, N95
Avec tous les modèles de masques jetables disponibles aujourd’hui — FFP2, IIR, KN95, N95… — pas facile de s’y retrouver ! Entre masques chirurgicaux et masques de protection respiratoire, les différences ne sont pas toujours claires. À quoi servent-ils exactement ? Lequel choisir selon la situation ? Dans cet article, A2B Medical fait le point pour vous aider à mieux comprendre ces différentes protections et à choisir le masque à usage unique qui vous convient le mieux. Sommaire : Les masques FFP Les masques chirurgicaux Les masques KN95 et N95 Quel type de masque contre la poussière ? Comment porter un masque de manière efficace ? Les masques FFP On appelle FFP les masques de protection respiratoire, aussi appelé masque antipollution. FFP est l’acronyme pour « Filtering Face Piece » en anglais. Quelle est la différence entre un masque FFP2 et FFP3 ? Les masques FFP sont classés parmi leur efficacité : FFP1 (filtration de 80 % des aérosols) FFP2 (filtration de 94 % des aérosols) FFP3 (filtration de 99 % des aérosols) Les masques FFP protègent les porteurs contre l’inhalation de particules en suspension dans l’air et contre les gouttelettes susceptibles d’être infectieuses. Ils protègent également les personnes autour de vous. Ces masques sont reconnus comme équipements de protection individuelle (EPI) et sont encadrés par des normes européennes strictes (NF EN 149). Le masque FFP2 a gagné en popularité ces dernières années avec l’apparition du covid-19. Il s’agit du modèle qui a été privilégié durant la pandémie pour lutter contre la propagation du virus. Attention, car de nombreuses contrefaçons ont vu le jour. Achetez uniquement ceux certifiés par la norme européenne NF EN 149+A1 de septembre 2009. La durée maximale recommandée pour le port d’un masque FFP est de 8h. Les masques chirurgicaux Comme les FFP, les masques chirurgicaux sont des EPI et répondent à des exigences et normes européennes (NF EN 14683). Les masques dits chirurgicaux limitent la contamination d’un environnement ou de personnes en filtrant les plus grosses particules, de taille moyenne 3 µm. Toutefois, ils ne sont pas efficaces contre l’inhalation des plus fines particules en suspension dans l’air. Il existe 3 types : Type I : filtration de 95 % des aérosols Type II : filtration de 98 % des aérosols Type IIR : Même filtration que les types II avec en plus une résistance aux éclaboussures. La durée maximale recommandée pour le port d’un masque chirurgical est de 4h. Les masques KN95 et N95 Les masques KN95 sont équivalents aux FPP2, cependant, ils répondent aux normes de sécurité chinoises ( GB2626-2006), qui sont plus souples et faciles à obtenir que les normes européennes. Les tests et méthodes réalisés sur l’efficacité des masques sont propres à chaque pays. Toutefois, le système de certification européen parait plus poussé, car les tests se font sur des substances à la fois liquides et solides, avec une grande importance accordée à la résistance à l’inhalation. Le masque KN95 filtre jusqu’à 95% des gouttelettes et des particules en suspension dans l’air. Le masque N95 est l’équivalent du masque FFP2 aux Etats-Unis. Ce masque filtre lui aussi 95% des aérosols et répond à la norme américaine NIOSH-42CFR84. Quel type de masque contre la poussière ? Il est recommandé de porter un masque respiratoire FFP contre les poussières. FFP1 : pour les poussières peu toxiques comme le sable, ciment, le plâtre etc. FFP2: pour les poussières toxiques et fines comme la poussière de bois et de métal. FFP3: pour les poussières très toxiques et fines comme l'amiante, le plomb, l'arsenic, etc. Comment porter un masque de manière efficace ? Il est recommandé de se nettoyer les mains avec du savon et de l'eau pendant au moins 20 secondes, ou d’utiliser un gel hydroalcoolique avant d’appliquer le masque. Ce dernier doit bien recouvrir la bouche et le nez, sans laisser d'espaces sur les côtés. Le but est de minimiser les espaces par où l'air pourrait s'échapper. Évitez au maximum de le toucher ou de le bouger. Évitez aussi de retirer fréquemment le masque et de le remettre. Si vous devez le faire, lavez-vous d'abord les mains. Si le masque devient humide ou souillé, remplacez-le par un nouveau. Ne touchez que les élastiques ou les attaches lorsque vous retirez le masque afin d’éviter de toucher la partie avant du masque, qui pourrait être contaminée. A2B Medical vous accompagne au quotidien avec sa gamme de masques de protection :
 - Le rôle des boissons glucosées pour le dépistage du diabète gestationnel chez une femme enceinte
Le diabète gestationnel est une pathologie qui peut survenir au cours de la grossesse et affecter à la fois la mère et le bébé. Pour le dépister, les professionnels de santé utilisent un test de tolérance au glucose, qui repose sur l'ingestion d'une boisson sucrée : les boissons glucosées. Ce test permet de mesurer la réponse du corps face à une dose précise de glucose et d’identifier les futures mamans à risque. Ce test d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) est prescrit si des anomalies sont détectées dans les urines. Ce dépistage est essentiel pour assurer une prise en charge rapide et prévenir les complications chez la femme enceinte. Sommaire : Qu’est-ce que le diabète gestationnel ? Le rôle des boissons glucosées dans le dépistage Pourquoi réaliser ce test d’hyperglycémie ? Comment se déroule le test ? Qu’est-ce que le diabète gestationnel ? Le diabète gestationnel est une forme temporaire de diabète qui apparaît pendant la grossesse, généralement au deuxième ou troisième trimestre. Il se caractérise par une élévation anormale du taux de sucre dans le sang (glycémie), causée par une résistance accrue à l’insuline, souvent due aux hormones produites par le placenta. Cette condition concerne entre 8 et 10 % des femmes enceintes et peut entraîner des complications pour la mère et l’enfant si elle n'est pas correctement gérée. Le rôle des boissons glucosées dans le dépistage Le dépistage du diabète gestationnel repose principalement sur le test d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO), via l’utilisation de boissons glucosées. Ce test consiste à mesurer la capacité de l’organisme à réguler le taux de sucre dans le sang après l'ingestion d'une solution contenant une quantité précise de glucose, généralement 75 ou 100 grammes. La boisson sucrée provoque une augmentation rapide de la glycémie, permettant ainsi d’observer la réponse de l’organisme. Si le corps ne parvient pas à produire suffisamment d'insuline pour gérer cette montée de glucose, cela peut être signe d'un diabète gestationnel. Pourquoi réaliser ce test d’hyperglycémie ? Le test de dépistage du diabète gestationnel est généralement proposé entre la 24e et la 28e semaine de grossesse, période durant laquelle les changements hormonaux augmentent la résistance à l’insuline. Toutefois, il peut être prescrit plus tôt si la femme enceinte est âgée de plus de 35 ans ou présente certains facteurs de risque, tels qu'un surpoids, des antécédents familiaux de diabète, une hypertension, ou d’avoir déjà accouché d’un bébé de plus de 4 kg. Ces facteurs augmentent la probabilité de développer cette condition, d’où la nécessité de surveiller la glycémie dès le début de la grossesse dans ces cas-là. Le test d’hyperglycémie provoquée permet de détecter un déséquilibre métabolique qui pourrait passer inaperçu sans symptômes évidents. Un dépistage précoce est important, car un diabète gestationnel non traité peut entraîner des complications, notamment une macrosomie (poids excessif du bébé), un accouchement prématuré ou des difficultés respiratoires chez le nouveau-né. Par ailleurs, il existe un risque élevé de développer un diabète de type 2 après la grossesse, tant pour la mère que pour l’enfant. Ainsi, ce test permet non seulement de protéger la santé immédiate de la mère et du bébé, mais aussi de prévenir des complications à long terme. Comment se déroule le test ? Le test HGPO s'effectue en laboratoire de biologie et se déroule sur plusieurs heures. Une première prise de sang est réalisée à jeun, pour estimer la glycémie à jeun. Ensuite, la femme enceinte doit boire une boisson contenant 75 g de glucose, appelé boisson glucosée. Une seconde prise de sang est effectuée une heure après la prise de la boisson, puis une troisième une heure plus tard, toutes deux pour mesurer la glycémie. Les résultats des prélèvements sanguins sont ensuite analysés. Le taux de glucose dans le sang doit être : - A jeun : en dessous de 0,92 g/L, - A une heure : en dessous de 1,80 g/L, - A deux heures : en dessous de 1,53 g/L, Il suffit qu'un seul taux parmi les trois soit supérieur ou égal pour diagnostiquer un diabète gestationnel. A2B Medical accompagne les professionnels de santé et propose à la vente des boissons glucosées 50g , 75g et 100g, ainsi que le matériel nécessaire pour réaliser des analyses urinaires (flacons à urine, lingette intime ) :
 












